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[Accepté] Elilia la rebelle.

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Message  Elilia. Lun 31 Mai - 19:51

Une jeune disciple de Féca s'approcha des bureaux et posa une candidature.

[ HRP ] Bonsoir à tous et à toutes chers aventuriers ! Je viens postuler à ce jour, car j'aime beaucoup vos conditions de recrutement, surtout la première ! Je vais tout d'abord commencer par me présenter dans la vie réelle et ensuite je vous présenterai mon personnage. Je me prénomme Amandine, je suis âgée de quinze ans, j'aime pratiquer le hair-paix dans le jeu, j'aime le roller, le badminton et la natation. Vous en saurez plus en me contactant ! Bien que cela soit pas important.
Je vais passer à mon personnage. [ / HRP ]

[ RP ] Bonsoir à tous et à toutes, je me prénomme Elilia, je suis une charmante disciple de Féca, sans me venter sur le 'charmante'.
Du haut de mon cercle 189 assez facilement acquit, je pratique l'élément du feu, rien de mieux que d'achever mes adversaires à l'aide d'un bon glyphe enflammé ! J'ai dix-huit ans, je suis mariée au beau Nephoriel, je recherche un groupe de personne sympathique, poli et tout ce qui en suit ! Chômeuse de nature, je n'ai aucun métier en particulier, navrée. Je pourrai juste vous apporter du dialogue, du réconfort et de l'aide en tout genre. Pourquoi vous et pas d'autre ? Je recherche la perle rare, la guilde où je me sentirai bien, celle qui est dite une Famille avec un grand F. [ / RP ]

[ HRP ] Bon pour ceux qui veulent le lire, voici mon background ! [ / HRP ]

[ RP ]
Un bruit de coup se fit entendre suivi d'un cri dans une plaine isolée de la ville, si lointaine, un endroit où n'importe quel tueur pourrait se cacher et s'exiler. Une jeune fille âgée de ses dix-huit ans, dotée d'une longue chevelure blonde tressée, retombant sur sa poitrine, son visage si angélique cachant bien des choses trempa la défense de sanglier dans le sang de la pauvre bête tuée à l'instant. Et elle finit par écrire...

« Je ne tue pas à l'aide d'une arme, je suis bien pire que cela, j'anéantis mes adversaires de mes propres mains leur sang coulant sur mon si doux visage, retombant sur ma poitrine ainsi perlant sur le sol sans aucune sensibilité et aucune pitié.  »


Le treize Descendre 621.


Chapitre un : Ma naissance fut.



Des cris se firent entendre dans une petite maison située au centre de la belle cité sainte et angélique de Bonta.

- Pousse chérie !! T'y es presque.

Mon père tant amoureux de ma mère avait quitté son travail pour assister à ma naissance, il me l'a raconté étant jeune, il lui tenait la main pendant qu'elle peinait à me mettre au monde.

- Chérie, on y est, nous avons réussit, c'est une magnifique petite fille, je t'aime Greya !

Greya était le prénom de ma mère.

- Greya...?
- Oui...?
- Comment allons-nous la nommer?
- Mmmmh...

Le lit d'accouchement de ma mère se remplissait de sang petit à petit... Elle s'en vidait, si pourpre, si rapidement, .

- Que dis-tu de....
- Greya?!! GREYAAAA !!! GREYAAAAAAAAAAAAAAAA !! Pourquoi ne réponds-tu pas?

A ses cris et ses pleurs, un orage vint noircir le joli ciel bleu, à coup de tonnerre rugissant...

Mon père me disait, que ma mère était allongée, sur le lit d'accouchement, couverte de sang, de la tête au pied, ma naissance l'avait tuée... Je m'en sens tellement coupable à présent.

Le jour de ma naissance fut le jour du décès de ma mère, le treize Descendre 621. Ceci dit le mois de descendre est celui des démons. D'après les dires de mon père, ma mère Greya, la belle Greya était une jeune disciple de la déesse Eniripsa, elle était très jeune, déjà âgée de seize ans elle a dû se prendre en charge toute seule, mes grands-parents l'ont lâchement abandonnée. Elle m'a mise au monde au commencement de sa vingtième année.

Mon père était bien plus âgé que ma mère, sa trentaine d'année le poursuivait. Avait-il honte d'aimer une femme de vingt ans ? Non, il l'aimait, pour la femme qu'elle était.
C'était un disciple de la déesse Féca, tout comme moi. Un riche bijoutier et connu. Son prénom ? Comment l'oublier...Il se nommait Barold. Ses amis l'appelaient le vieux Barold, en effet, ses longs cheveux blancs recouvraient son crâne et retombaient sur son visage.

Hoo papa, quel joli prénom tu m'as laissé, Elilia, je fus nommée, Elilia la rebelle étant jeune, Pourquoi la rebelle? Vous allez le découvrir en lisant l'histoire de ma petite vie.




Chapitre un : Le départ.



Quelques jours après le décès de ma tendre mère, toute notre famille se rendit au centre du cimetière de Bonta. J'étais encore un nouveau-né, tétant son biberon rose.

Ils étaient tous en larme, sauf moi, j'étais si petite, âgée d'une semaine , je ne comprenais pas ce qu'il se passait.

Ma mère fut enterrée, mon père la regarda une dernière fois, ce fut un deuxième adieu, le premier par son âme le jour de ma naissance et le deuxième, un adieu de son corps que l'on ne reverrait plus jamais.

Sur sa tombe nous pouvions lire : Greya - 601-621 Décédée en mettant au monde.

Mon père fut si triste et si seul depuis ce jour. Mais il lui resta fidèle jusqu'à sa mort. J'étais son dernier espoir, sa dernière envie de vivre, sa dernière raison d'être, à ce moment là. Pourquoi? Vous comprendrez en lisant la suite.

Les jours et les jours passèrent, tout était aussi monotone chaque matins, chaque après-midi et chaque soirs. Mon père Barold m'éleva avec amour, jour après jour. Il dût beaucoup moins travailler afin de satisfaire mes besoins.

Chapitre deux : Mon premier anniversaire.



Le treize descendre 622, se fut mon premier anniversaire, à ne pas manquer pour toute la famille, il y avait beaucoup de monde, je reçus énormément de cadeau, plein de jouets.
Mais mon vieux père m'avait acheté un animal de compagnie, un gentil petit wabbit , je fus très contente. J'ai dit avec beaucoup de mal, du haut de ma première année, parler était un véritable défi pour moi.

- S...Spaky. Papa, lui c'est Spa...ky !
- Oui ma chérie, Spaky.
- Non, spa...rky !
- Sparky, d'accord.

Je décidai de le nommer Sparky, Pourquoi? Que sais-je. Je jouais beaucoup avec lui, je riais, bien sûr il ne me parlait pas, mais c'était quand même mon premier meilleur ami.

Le vingt et un septange 622, mon père sortit pour confectionner un anneau à un de ses amis.
Il n'y avait que moi et Sparky à la maison. Nous jouions ensemble, c'est alors que mes pieds quittèrent le sol, j'étais dans les ais, je n'étais plus moi, hurlant des tas d'injures, que je n'avais jamais entendues d'ailleurs.
Mon père entendit mes cris, son atelier se trouvait à côté de la maison, il courut jusqu'à moi et il me vit flotter dans les airs, pourchassant Sparky armée d'une longue lame.

Il hurla mon prénom.

- Eliliaa !! Arrête ça tout de suite ! Qu'est-ce que tu fais !

Je me retournai.

- Ppp...Papa?

Je ne savais à peine parler, et tout à coup, tout à coup... je fermai les yeux de fatigue et tombai violemment sur le sol, lame à la main.

Étrange n'est-ce pas ?

Mon père étant un bon vieux et sympathique homme et ne pensa pas à ce que j'ai failli faire : Tuer mon meilleur ami, mon animal de compagnie, Sparky , et m'emmena tout de suite à l'hôpital de Pandala, la route ne fut pas si longue, il maîtrisait très bien sa téléportation. Le docteur fut très surpris de son arrivée si soudaine ainsi que bruyante.

- Docteur, docteur ! Ma fille s'est évanouie, aidez-moi, S'il-vous-plaît je vous paierais très cher, je suis Barold, un bijoutier.
- Très bien monsieur, laissez-la nous, vous pourrez rester à ses côtés, elle est encore très jeune.
- Merci à vous mon brâve homme !


Celui que j'appelais papa veillait si tendrement sur moi, j'étais évanouie certes, mais je ressentais sa présence ainsi que son regard si doux posé sur moi. Avec beaucoup de repos j'ouvris enfin les yeux.

- Pppp...Papa?? Papa !!!

Dis-je en souriant.

- Elilia, comment te sens-tu?
- Papa, j'ai fait un vilain cauchemard !
- Ha??
- Oui, j'ai fait peur à Sparky !
- Ce n'est rien chérie...Oublie ça. Pensant : Si elle savait...

Une fois rétablie, nous sommes rentrés à la maison. Depuis ce jour, Sparky me fuyait, bien sûr je ne savais pas pourquoi, pourtant je me demandais si ce n'était pas qu'un rêve. Je me sentais si seule, mon père le comprit très vite et m'inscrit au temple de ma déesse Féca, c'était une école spécialisée dans les arts du combat.

- Elilia, j'espère que tu deviendras une bonne combattante.
- Papa, c'est quoi combattante?
- Une combattante, c'est quelqu'un qui se bat, pour se défendre ou défendre sa famille.
- Papa? Famille c'est papa et maman?
- Oui.
- Papa...Où est maman ?
- ...

Je n'eus aucune réponse.

Je fus inscrite à la catégorie la plus faible du temple, je n'étais âgée que d'un an et neuf mois. Là-bas, j'appris beaucoup de chose, c'est-à-dire marcher parfaitement, à courir, à bien parler pour commencer. C'était comme un genre d'internat là-bas, je dormais dans le temple, je ne retournai pas chez moi. Pour des raisons de sécurité, ils me mirent seule dans une chambre, oui je n'étais pas très calme. C'était bientôt mon anniversaire, je dus donc le fêter dans le temple, mais...Mon père viendrait-il?

Chapitre trois : Mon deuxième anniversaire.


Ils organisèrent une grande fête mais je n'avais aucun ami pour m'y amuser, je n'étais pas ...Comment dirais-je...Sociable. Ils avaient tous peur de moi pour comportement étrange. Je ne parlais presque jamais, je ne dialoguais qu'avec les maîtres du temple, c'est-à-dire les professeurs.

- Maître, où sont mon papa et Sparky ?
- Navré ma petite Elilia, ton papa a eu un empêchement.
- Un empêchement?!
- Oui...
- Je veux mon papa et Sparky !!!

Et je me mis à frapper tous les autres élèves, les terrassant les uns après les autres, je ne m'étais jamais battue avant cela. Les professeurs me retenaient, j'hurlais le prénom de mon père et celui de mon si doux animal de compagnie que je n'avais pas vu depuis quelque mois.

Une voix douce, claire mais aussi très triste m'était parvenue.

- Elilia, pourquoi es-tu comme ça?

Je m'arrêtai de frapper les élèves et je regardai vers le ciel.

- Qui es-tu? Que me veux-tu?
- Oui j'oubliais....Tu n'as jamais entendu ma voix, je suis décédée à ta naissance.
- Où es-tu? Je t'entends, mais ne te vois pas!!

Les professeurs me regardèrent, les yeux aussi ronds que des billes.

- Mais elle est folle cette gamine !!

Je me retournai, les regardai et ils se turent.

- Alors, qui es-tu? Dis-moi !
- Elilia, je suis ta maman, Greya.
- Je ne te crois pas !
- Et bien, je te surveille depuis ma mort, de là-haut, du ciel.
- Papa m'a dit que tu étais sous terre !
- Oui, mon corps l'est, mais mon âme te surveille tout au dessus de toi et au plus profond de toi-même.
- Maman pourquoi tu es partie?
- La vie est faite comme ça.

Et je n'entendis plus la voix.

- Maman? ! Maman !!!

Mon deuxième anniversaire fut loin d'être une réussite, après cela, je suis retournée dans ma chambre et je suis restée seule, comme d'habitude.

- Papa, pourquoi tu n'es pas venu...Était-ce vraiment maman? Pourquoi je l'ai entendue mais je ne l'ai pas vue...Je suis perdue...

Suite à ça, je me suis mise en boule dans mon lit, en recherchant la raison.


Après cet incident, tout continua comme avant, je restai toujours seule, apprenant l'art du combat vu que je savais parler et marcher correctement. Jamais mon père ne m'a rendu visite. Pourquoi?! Je restai de longues années dans ce temple, très longues tant je me sentais seule... Ils avaient peur de moi, qu'avais-je fait de mal? Était-ce à cause de ma violence? Ou bien parce que je ne parlais pas?

Chapitre quatre : Mon dixième anniversaire.



Huit longues années se sont écoulées, c'était en l'an 631. Mes précédents anniversaires se sont très bien déroulés, toujours sans mon père et Sparky, mais bon, je n'avais fait aucune bêtise et aucun actes de violence.
Ils me manquaient ces deux là, je n'en pouvais plus d'être rejetée par les autres enfants.... Pourquoi ils me rejetaient? Tout simplement parce que je ne suis qu'une pauvre disciple de la déesse féca colérique et très puissante.
Le douze descendre, j'étais heureuse à l'idée d'avoir mes dix ans le lendemain, parce qu'à nos dix ans nous passions à la catégorie suivante dans l'art du combat. Enfin, je pouvais peut-être m'amuser, au lieu de terrasser mes adversaires d'un seul coup et encore, à main nue.
Je m'approchai lentement de mon maître qui se méfiait de moi.

- Dites, Maître....
- Oui...?
- Est-ce que mon père viendra demain ?
- Je...Je...Je n'en sais rien.
- Votre visage dit le contraire...
- Il ne viendra pas.
- ...

Et je me suis enfuie, en larme, dans ma chambre isolée des autres. Je m'étais assise sur mon lit et regardai vers le ciel.

- Maman, est-ce que papa m'en veut? Maman...Dis-moi, pourquoi je suis comme ça? Pourquoi....

Aucune réponse ne se fit entendre. Et je fondis en larme, pour la première fois de ma vie, bien sûr en étant consciente ... Mes larmes étaient chaudes, elles parcouraient mon visage, je me sentais si seule....
Jusqu'à ce qu'un disciple féca entra dans la chambre, il était un peu plus âgé que moi, de quatre voir cinq ans dirais-je.
Il me regarda, étonné, comme si j'étais un monstre, il tremblait de peur, il était terrorisé à l'idée que je m'énerve. Jusqu'à ce qu'il voit mes larmes.

- C...Coucou.... Me disait-il en bégayant.

Je le regardai, il était prêt à quitter la chambre.

- Non, ne part pas, s'il te plaît!
- Si tu ne me frappes pas, je resterais...

Je me levai du lit et m'approchai de lui, doucement.

- N'aie pas peur, je ne suis pas un monstre...Du moins je pense.

Je le touchai afin de vérifier s'il était bien réel, s'il était bien la première personne qui m'ai laissé approcher de si près en ne pensant pas à Sparky.

- Mais tu es réel !
- Bah oui...

Il était magnifique, la longueur de ses cheveux blonds et bouclés retombant sur son visage me faisait penser à celle de mon père.

- Dit-moi, pourquoi tu pleures?
- Je me sens horriblement seule...
- En même temps , si tu es aussi violente !
- Tu crois que j'y peux quelque chose? Tu penses honnêtement que je suis ce que j'aurais voulu être?!

Disais-je en haussant le ton.

- Oui, désolé.
- Pas grave, au moins toi t'es pas un peureux.
- Moi c'est jarjar-sa-foirefoire, mais appelle-moi jarjar, sinon ça fait trop long !
- Entendu jarjar, moi je me nomme Elilia.
- C'est ton anniversaire demain, je me trompe?
- Non tu ne te trompes pas, c'est bien mon anniversaire, j'aurais dix ans.
- Ha je vois ! J'y serais. J'ai quinze ans moi.

Il passa sa main dans ma longue tresse blonde, et sécha mes larmes.

- Fait-moi plaisir Elilia, ne pleure pas, cela gâche ton joli visage.

J'avais rougit pour la première fois de ma vie, et je me suis rendue compte que ce n'était...Pas si mal.

Jarjar resta dans la chambre, avec moi, nous parlâmes beaucoup, j'étais très heureuse de me faire à l'idée que je n'étais plus seule, que je pouvais enfin compter sur quelqu'un.

- Tu sais jarjar, tu es le premier qui a osé entrer dans ma chambre, comment cela se fait que t'y es entré?
- Bah je m'étais trompé de chambre en fait... Disait-il en rougissant.
- Bah qu'est-ce qu'il y a t'es tout rouge !

Et j'explosai de rire.

Quelques heures après son arrivée, nous parlions encore...Deux vraies grands-mères. Nous nous étions installés sur mon lit, moi étant plus jeune que lui, je me suis fatiguée plus vite , je me suis finalement endormie dans ses bras.

Le lendemain matin, il me réveilla en me secouant doucement.

- Elilia ! Elilia, réveille-toi !
- Mmmmh oui?
- Joyeux anniversaire !!
- Haa !! Merci jarjar.

Et je lui sautai dans les bras, dès le matin.

- Hey écoute tu sais quoi? Je vais te présenter mon meilleur pote !
- Ha oui?
- Oui, il est cool tu verras.

Il me banda les yeux et m'attira dans une grande salle, j'eus à peine le temps de pouvoir retirer ce qui couvrait mes yeux que...

- SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISE !! Joyeux anniversaire Elilia !

Je fus totalement bouleversée, déboussolée, c'était la première fois, la première fois que l'on me fait une fête surprise ! Ce fut le plus beau, le plus magnifique anniversaire de toute ma vie !

- Pssst, Elilia, vient par ici. Me chuchota Jarjar.
- J'arrive.
- Voilà, Fealhach je te présente Elilia.
- Salut Elilia.
- Bonjour...Fealhach.

Fealhach était un disciple féca âgé de treize ans, très sympathique aussi d'ailleurs, je le surnommai Feal, ça faisait plus court. Mon dixième anniversaire s'est très bien déroulé, je n'eus aucun affrontement, aucune reproche, je m'amusai avec les deux garçons. Mais quelque chose clochait à cet anniversaire... Mon père et Sparky, toujours absent. Après avoir danser et jouer avec les deux garnements, avoir manger le gâteau, avoir parler longuement avec les maîtres, en ce qui concerne mon père, je courus dans ma chambre. Bien sûr Jarjar et Feal me suivirent.

- Elilia, qu'est-ce qu'il y a , pourquoi as-tu couru comme ça? Me disait Jarjar.
- Mon père me manque....
- Jarjar, Elilia, j'ai un plan !
- Ha oui lequel ?
- Voici le plan...

Nous en discutâmes longuement.




Chapitre cinq : Les inséparables.


C'était la nuit du quatorze descendre 631, j'avais préparé un sac la veille, que j'accrochai à la ceinture de ma jupe, il contenait divers éléments de survies. C'est-à-dire, de l'eau en grande partie. Je m'étais endormie tôt, pour reprendre des forces.
Des bruits se firent entendre dans le couloir, jusqu'à ma porte qui s'ouvrit. Je dormais mais j'entendais quelque chuchotements.

- Feal, réveille-la pendant que je guette devant la porte.
- Ok, bon courage, ne te fais pas repérer sinon c'est foutu ! Ma belle, debout, on y va.
- Mmmmh...Oui..
- Allez debout !
- Oui, oui Feal , deux secondes !

Il me leva de force, j'étais complètement à l'ouest, fatiguée.

- Allez c'est bon, il n'y a personne, on y va ! Ne faites aucun bruit.

Je suivis les deux garçons à pas furtifs, j'étais morte de fatigue, c'est comme si j'allais m'évanouir à chaque pas, alors, jarjar me prit par la main et me tira jusqu'aux toilettes.

- Attends Feal, ne bouge pas, je reviens avec Elilia.

Feal le regarda avec de grands yeux, rond comme des billes.

- Qu'est-ce que tu vas faire avec Elilia dans des toilettes?
- Mais qu'est-ce que tu t'imagines encore....

Il m'aspergea d'eau, c'est clair, je fus vite consciente de ce qu'il se passait ! L'eau qui parcourait le temple était glacée. Nous ressortîmes des toilettes, j'étais trempée jusqu'aux os...Je tremblais de froid.

- Et bah dis donc, Jarjar, t'es un rapide ! Disait-il en riant.
- Haha, la ferme, arrête tes conneries, on continue. C'est parti !

Je les regardai bizarrement, comme pour dire 'Où suis-je tombée?'. Nous avançions encore et prîmes l'escalier .

- Attends, Jarjar, tu l'as vu toi?
- Vu quoi?
- Oui jarjar, Feal a raison, il y a quelque chose qui a bougé, je l'ai vu aussi !

Feal devint aussi blanc que mes bottes.

- Mais non, ne t'inquiètes pas Feal, cela devait être un disciple du temple. Lui disais-je en le rassurant.
- T'es, t'es sûr?!!
- Mais oui !

Et nous continuâmes à marcher, doucement, même si le sol craquait légèrement sous nos pieds. Nous étions arrivés devant la porte d'entrée du temple, elle était assez grande.

- Bon Elilia, tu vas au couloir de gauche pour guetter l'horizon, et toi Feal tu fais celui de droite, je vais ouvrir la porte.
- Heuu mais tu as la clé Jarjar?
- Heu...
- Vous êtes vraiment malins les garçons !
- Rôôôh ça va hein !

A ses mots, moi et Jarjar nous nous ennuyions mutuellement en se poussant.

- Bon, ça suffit là ! Jarjar, montre l'exemple t'es le plus vieux ! Faut qu'on trouve cette clé.
- Oui mais elle se trouve où ?

Pendant qu'ils discutaient, je scrutai le couloir assombrit de gauche.

- Bah je ne sais pas moi, sûrement dans une des chambres des maîtres.

Ils réfléchirent longuement... Lorsque Jarjar leva le tapis d'entrée, une belle clé dorée se fit apparaître.

- Bah voyons, ils nous prennent pour des imbéciles les Maîtres.
- C'est clair...
Les garçons éclatèrent de rire.

- Chuut moins fort les garçons, on va se faire repérer !

Jarjar fit entrer la clé dans la serrure, et la tourna.

- Mais t'es pas possible, tu tournes du mauvais côté ! Laisse-moi faire. Reprit Feal.

La porte fut enfin ouverte... Lorsqu'une voix d'un homme se fit entendre.

- Hé, qui va là ?!

Nous étions devenus tout pâle, presque paralysé de peur.

- Mince, courrons, c'est le Maître de la catégorie des arts du combat supérieur !

L'homme commença à nous courir après , arme à la main, il pensait que nous étions des roublards, sans aucun doute. Jarjar lui ferma la porte à la figure, me prit la main et commença à courir derrière Feal qui était déjà plus loin.

- Feal, attends-nous !
- Venez derrière cet arbre , il est immense !

Nous attendîmes, là pendant plusieurs vingtaines de minutes, j'en profitai pour reprendre mon souffle, j'étais complètement épuisée.

- Comment vas-tu Elilia? Feal, tu aurais pu la réveiller moins brusquement quand même !
- Oui je vais bien merci.
- Rôôôh ça va hein, tu n'avais qu'à le faire toi, tu l'aimes ou quoi?

Jarjar se mit à rougir, comme une tomate.

- Rôôôh toi , espèce de salle... !!

Et ils se mirent à se battre, en riant...J'en profitai pour m'allonger sur le sol, regardant la lune et les étoiles.

- C'est magnifique, vous ne trouvez pas, les garçons?

Ils s'arrêtèrent aussitôt de se chamailler et levèrent la tête.

- Oui tu as raison.
- Dans le temple nous ne voyions pas ça.
- Étant donné que je suis le plus âgé, -reprit Jarjar, je suis le chef de ce groupe, que je vais nommé 'les inséparables'. Vous êtes d'accord?
- Alors là, complètement. Lui dis-je en souriant.
- M'ouais t'aurais pu trouver un truc qui fait plus combattant. Disait Feal en faisant la moue.

Et ils se couchèrent tous les deux à côté de moi, j'étais au milieu de deux ravissants jeunes garçons. Vu que Jarjar se disait être le chef, il donna le premier 'ordre'.

- Bon, que dites-vous de continuer cette nuit inachevée à la belle étoile?
- Ca me va. Lui disait-je en regardant Feal qui dormait déjà...

- Et il se dit être un homme après, haha.

Nous éclatâmes de rire.... Mais je pensais au but de notre évasion, revoir mon père et Sparky, les deux garçons voulaient retourner chez eux aussi.

- Dit, Jarjar....
- Mmmmh ?
- Tu penses que je retrouverai mon père un jour?
- Je ne sais pas, regarde les étoiles et la lune, peut-être qu'elles t'en diront plus.

J'arrêtai de le regarder, redressai ma tête et je fixai les étoiles.

- Papa...


Chapitre six : Jour un.



Le lendemain matin, je fus réveillée par un tofu qui hurlait, il se faisait chasser par un chacha. Je déteste me faire réveiller... Jetant ainsi un vague coup d'œil autour de moi, je me rendis compte que j'étais dans les bras de Jarjar, il me serrait très fort la poitrine, lui il dormait encore. Mais...Quelque chose n'était pas clair....

- FEALL !!! FEALL !! Où es-tu !!

Jarjar se leva en sursaut.

- Hein heu quoi?
- Tu ne vois pas que Feal a disparu?
- Et mince !!

Et nous vîmes quelqu'un courir de loin...

- Tiens Elilia, regarde par-là, je crois que c'est lui.

La silhouette vague était tombée , elle s'était cassé la figure sur le sol...

- Oui je confirme c'est bien lui... Nous explosâmes de rire.

Il transportait sur lui un millimulou et cueillit plusieurs fruits.

- Ben quoi faut bien déjeuner non?
- Tu déjeunes du millimulou, toi?
- Faut faire avec ce qu'on a !

Je souris à la vue des aliments.

- Chouette, manger, une minute les garçons, on mange ça cru?
- Mais non, il suffit d'une attaque naturelle et on en parle plus. Feal, va me chercher du bois.
- Oui Jarjar....Profite bien que tu sois le 'chef' haha.

Grâce aux garçons, nous avions de la nourriture et du feu, nous mangeâmes le plus que l'on pouvait, la journée allait être dure et peut-être longue. Feal prit Jarjar dans un coin , ils se parlaient tout les deux.

- Tu me fais quoi là Jarjar?
- Quoi ?
- T'aimes Elilia ou quoi?
- Cela ne te regarde en rien.
- Tu n'as pas tort...

Je les rejoignis, lentement, sans faire de bruit.

- Quelque chose ne va pas les garçons?
- Non rien ne t'inquiète pas ma belle. Disait Feal.

Jarjar lui jeta un regard de tueur et prit la parole.

- Bon, on y va, ton père habite à bonta, j'ai tout prévu, une carte et une boussole. Alors nous sommes tout en bas, ici, dans le sud est d'amakna et ton père se trouve... Houlà, c'est loin ! Il habite tout au nord ouest, c'est à l'opposé d'ici. Nous allons nous rendre un peu à l'ouest, puis remonter au nord afin de nous rendre à Astrub, et nous repartirons vers l'ouest, dans les plaines de cania, et normalement, je dis bien NORMALEMENT, si mes statistiques sont bonnes, nous finirons par trouver Bonta.

Feal soupira.

- Oui et ça prendra combien de temps ?
- Mmmmh, je ne sais pas.
- Jarjar, n'oublie pas que nous nous sommes enfuis du temple, nous aurons peut-être des hommes à nos trousses.
- Que vous êtes fatigants les garçons, comment voulez-vous avancer si vous ne commencez même pas maintenant, allez, on marche au lieu de parler.
- Tu n'as pas tort. C'est parti !

Nous commencions enfin à marcher, vers l'ouest, comme jarjar l'avait dit. Feal se trouvait devant, comme d'habitude, et moi derrière avec Jarjar.

- Feal, tu veux bien ralentir tes pas? On doit arriver à Bonta vivant, et non pas le plus rapidement.
- T'as raison, puis il vaut mieux rester grouper.

Nous ne pratiquions pas la téléportation, nous ne l'avions pas apprise, et nous n'avions pas encore appris l'usage des potions bleues, les maîtres les nommaient 'les potions de rappel', donc nous avions pas d'autre choix que marcher. Ce jour là, c'était le quinze descendre 632, le soleil était au rendez-vous, nous mourrions de chaud. J'apperçu quelque chose au loin.

- Les garçons, qu'est-ce que cette chose laineuse?
- D'après les livres du temple, reprit jarjar, ce sont des bouftous.
- Haha A L'ATTAQUE hurla Feal.

La créature laineuse appelée bouftou se mit à charger sur moi, je l'attrapai par les cornes et la fit faire un énorme vol plané, nous ne la reverrons plus jamais. Les garçons me regardaient, étonnés.

- Comment t'as fait ça?
- Bah c'est facile, tu le tiens par les cornes, tu le soulèves et tu le lances...
- Oui mais ...D'après les livres, un simple bouftou contient 100 kg de viande, si nous comptons la laine sur lui en plus, je dirais dans les environs des 110 kg.
- Oui et alors?

Feal était bouche bée et ne disait rien.

- Bon on reprend.

Après ce petit affrontement de quelque seconde, nous reprîmes le chemin, croisant des tas et des tas de petites bestioles que nous terrassions les uns après les autres, se fut un très bon entraînement pour nous aussi. La journée fut très longue, j'étais à bout de force, j'avais faim. Le temps se rafraîchissait en soirée, je mourrai de froid.

- Bon il commence à se faire tard, Feal, t'as une idée où on pourrait dormir? Elilia est à bout de force, regarde-la...
- Mmmmh, regarde, là ! Un autre temple !
- D'après mes bouquins, c'est le temple des disciples du dieu Iop.
- Ha ouais je m'en souviens.

Je ne savais presque plus marcher, j'avais mal aux pieds. Jarjar me prit sur son dos pour m'aider. Il me posa derrière le temple Iop et parti avec Feal chercher de la nourriture, ils mourraient aussi de faim. J'étais couchée, là, sur le sol, attendant leur retour, regardant le coucher du soleil, en somnolant. Des bruits se firent entendre... Je me levai d'un coup, me préparant à combattre, seule. C'était un sanglier, un très gros sanglier, il se mit à me charger dessus, je n'eus presque aucune blessures, je lui mis un coup sur sa gueule, lui lança une attaque naturelle et lui arracha la tête de son cou. Un liquide pourpre ruisselait sur le sol, du sang. Juste après ça, je me suis tout à coup endormie sur la bête, j'étais recouverte de son sang.

Plus tard, lorsque la première étoile avait atteins le ciel, les deux garçons sont revenus, torche allumée à la main.

- Jarjar, regarde, Elilia est recouverte de sang !
- Quoi? !!
- Ha y a un sanglier près d'elle, enfin...Une tête et un corps de sanglier détachés plutôt. Ce n'est pas le sang d'Elilia, en gros.

Feal avait construit un joli petit feu de camps avec des cailloux, et posa la torche sur du bois, pour faire cuire les bouftous qu'ils avaient chassés ainsi que le sanglier que j'ai décapité. Jarjar essayait de me réveiller. Lorsque j'ouvris les yeux, il avait son visage proche du miens, ses lèvres presque collées aux miennes. A la vue de mes yeux ouverts, il a rougit et s'est relevé.

- Qu'est-ce que tu faisais sur moi Jarjar?
- Je tentais de te réveiller.
- Haha Elilia, tu n'as pas encore compris, jarjar t'aime !
- M'aimer...?
- La ferme Feal !!


Jarjar parti se chamailler avec Feal, comme d'habitude, bien sûr ils ne se blessèrent pas, ils riaient beaucoup . Nous mangions très bien, c'était cuit à point, je crois que Feal a reçu des cours de cuisine, c'était succulent. Après avoir manger, qu'est-ce qu'on fait? Une nuit de sommeil bien sûr !

- Jarjar, je peux dormir dans tes bras? Je suis morte de froid.
- Bien sûr..
- Haha jarjar, c'est pas flagrant que tu es amoureux!
- Grrr..

Nous nous installons sur le sol, à la belle étoile, j'étais couchée sur jarjar, ma tête sur son torse, regardant son visage, Feal s'était installé à quelque centimètre de nous, il faisait très froid cette nuit-là. Nous nous sommes recouverts de la laine des bouftous que nous avions dévorés. Comme le soir précédent, moi et Jarjar entamions une conversation pendant que Feal dormait. Il s'endormait très vite, dis donc.

- Dit jarjar, tu penses que Feal dort vraiment?
- Je ne sais pas, pourquoi?
- Peut-être qu'il nous écoute.
- Et alors?

Jarjar fixait la lune.

- Elle est belle tu ne trouves pas?
- Oui..
- Allez, me disait-il en me caressant les cheveux, au dodo Elilia.

La conversation fut plus courte que d'habitude, nous étions tous deux très fatigués.


Chapitre sept : Jour deux.



C'était le seize descendre 631, cette fois aucun tofu hurlait et rien de spécial m'avait réveillée. J'ouvris doucement les yeux et une silhouette musclée d'un disciple d'iop se dessina...Juste à mes pieds, il me regardait, j'avais peur, j'étais seule, Feal et Jarjar avaient disparu.

- Bonjour mademoiselle, que faites-vous seule, ici?
- Qu'avez-vous fait de mes amis?!
- Holà ma belle, ne t'énerve pas, quand je suis arrivé, tu étais seule ici, en train de dormir, et j'ai pensé te protéger.
- Et vous êtes arrivé près de moi quand?
- Ben, il y a quelques heures.
- Ça veut dire qu'ils ont disparu depuis si longtemps !
- Ils vont sûrement revenir, ne t'inquiètes pas, je reste ici pour te protéger. Tu es jeune n'est-ce pas?
- Oui, j'ai eu mes dix ans il n'y a pas longtemps.
- Ha d'accord, moi c'est Theochaos, dix-huit ans, et toi?
- Bah moi je suis Elilia.
- Mmmmh, Elilia.

Le disciple d'Iop était très grand et musclé, vêtu de vert ainsi qu'une longue chevelure noire se dressait sur sa tête, il paraissait vraiment sévère et méchant, diabolique, tout ce qu'on peut imaginer de mauvais. Mais au contraire, il était vraiment sympathique, il a veillé sur moi et m'a tenu compagnie, nous parlâmes quelque temps.

- Pourquoi tu te trouves ici Elilia?
- Ben, en fait, c'est une longue histoire, Jarjar, Feal et moi nous sommes enfuit du temple de la déesse Féca pour retrouver mon père.
- Vraiment?
- Vraiment.
- Et bah, tu as du courage pour une fille de dix ans.
- Merci.

Il s'était installé près de moi, couché, on regardait les nuages ensemble. Je commençai à me rendormir... Lorsque j'entendis des cris....

- Non mais ho, t'es qui toi?!

Je reconnu aussi vite la voix de Feal.

- Je suis Theochaos, je veillais sur cette demoiselle, la laisser seule, ce n'est pas très malin de votre part.
- Haha mais de quoi je me mêle, Elilia est dotée d'une force incroyable.
- Ha ouais?

Je me suis levée en entendant les cris.

- Qu'est-ce qu'il se passe Feal?
- Rien y a juste un inconnu près de toi...
- Ha ce n'est pas un inconnu, il est très sympathique.
- Ouais, ça passe.
- Dit, Feal, où est Jarjar?
- Heu il nous cherche pour déjeuner, nous étions parti faire une balade dans la forêt.
- Ha d'accord.

Feal nous a rejoins, moi et Theo pour discuter, il s'est excusé, il avait intérêt. Lorsque le disciple d'Iop reparla de notre voyage.

- Pourquoi vous n'utilisez pas une potion bleue?
- Bah on ne sait pas comment s'en servir.
- Je peux vous apprendre si vous le voulez.
- Vraiment? Ca serait super !
- Bah c'est tout bête, il vous suffit d'en avoir quelques unes en votre possession et d'en boire son contenu.

Theo sortit une dizaine de fioles bleues de ses poches.

- Tenez, ça vous aidera.

Moi et Feal étions bien content. Il nous restait plus qu'à attendre Jarjar.

- Bon les jeunes, moi je retourne à mes occupations, à une prochaine fois j'espère.
- Au revoir et merci Theo.

Il me regarda, me fit signe de la main, un clin d'œil suivit d'un bisous, Feal le regardait jalousement...Theo disparut aussitôt après avoir bu sa potion bleue.

- Tiens voilà Jarjar, regarde Elilia !
- Ha oui.

Et nous déjeunâmes enfin. Durant ce repas, nous expliquâmes à Jarjar comment se servir de la potion appelée 'Potion de rappel', il se mit à rire, tant son utilisation était simple. Après déjeuner, nous nous sommes servis de la potion. Nous étions arrivé devant une une énorme porte à la lueur bleue.

- Tiens regardez Elilia et Feal, on appelle ça un zaap, on raconte que celui qui en a visité plusieurs peut se téléporter de zaap en zaap . Nous nous trouvons dans la plaine des Canias, vu le beau décor.

Il prit sa carte , et nous montrait du doigt notre position.

- Donc, si on regarde bien, nous avons gagner plusieurs jours de marche grâce à la potion, qui vous les a données?
- Un disciple d'Iop nommé Theochaos, que Feal a presque agressé...
- Haha d'accord.

Donc, il ne restait plus énormément de route. Nous marchâmes donc toute la journée, en ne s'échangeant presque aucun mot, nous étions tous les trois groupés, Feal un peu devant et Jarjar qui me tirait par la main car j'étais fatiguée, comme d'habitude. Le disciple Féca doté d'une chevelure blonde, c'est-à-dire Jarjar nous expliquait à chaque fois plein de nouvelle chose sur le paysage que nous avancions, sur les créatures que nous rencontrions. Heureusement, ses créatures n'étaient pas agressives, nous avions pu faire notre chemin, tranquillement. Nous avions marché beaucoup ce jour-là, nous étions très motivés grâce aux potions de Theochaos, nous sommes donc arrivés ce soir là à l'entrée de Bonta, mais je n'en pouvais plus. Nous nous installâmes aux portes sud de ma cité natale.

- Elilia, tu vas bien ? Tu ne dis rien depuis ce matin...
- Oui, oui merci Jarjar.
- Ne t'inquiètes pas mon vieux, elle ira mieux demain après une nuit de sommeil.
- M'oui tu as raison Feal.

Je m'étais très vite endormie ce soir-là, sans même avoir mangé de la journée, je n'en pouvais plus. Jarjar m'embrassa sur le front et me chuchota.

- Je te protègerais jusqu'à la fin de tes jours Elilia. Il me prit dans ses bras, comme chaque nuits.


Chapitre huit : Retour à la maison.



Je fus réveillée ce matin-là par Jarjar, c'était l'heure de déjeuner, et de reprendre la route. Il ne restait plus grand chose à parcourir, il nous suffisait juste de trouver un zaapi transporteur et c'était gagné.

- Feal?
- Oui Elilia?
- Je sens que quelque chose de mauvais se prépare.
- Ha...?

Nous déjeunions, avions remis nos sac sur notre dos et étions partis à la recherche d'un zaapi qui se fit vite trouvé. Moi, Jarjar et Feal étions juste devant chez moi. Je n'en croyais pas mes yeux, je pleurais tant j'étais heureuse, j'allais enfin revoir ceux que je n'ai plus vu depuis plus de huit ans.
- Les garçons, attendez-moi dehors, je reviens vite !
- Nous t'attendons.

Ils se cachèrent derrière la maison et commencèrent à bavarder. Moi je frappai à la porte, un vieil homme vint m'ouvrir.

- Papa !!!!
- Eli...Elilia ? ! Que fais-tu ici?
- Je...suis venue vous revoir, toi et Sparky.

Je tentais de jeter un coup d'œil dans la maison, mais il m'en empêchait... C'était très louche.

- Papa, ça ne va pas?
- Heu...
- Papa? Où est Sparky..?
- Heu...

Je le fixai du regard longuement, et je compris...Je compris que je n'aurais jamais dû revenir ici. Je le poussai de toute mes forces, j'étais dans la maison...Elle était différente... Et... Il y avait dans un lit, une autre fille, qui me ressemblait comme deux gouttes d'eaux...Elle était blonde tout comme moi, qu'est-ce que cela voulait dire?!

- Papa, c'est qui ça?
- ...
- Papa?! C'est qui ??!!

Je me suis mise à courir dans la maison, cherchant mon animal de compagnie. Mais...En vain.

- Papa, comment s'appelle cette petite fille qui me ressemble tant?
- Je l'ai nommée...Elilia.

Ce fut le choc pour moi, comment mon père avait pu oser me remplacer par une gamine qui n'est pas la sienne? Une gamine qu'il avait adoptée! Je compris les raisons de son absence lors de mes anniversaires, Il n'avait pas le temps de venir, vu qu'il était en train de me remplacer. J'explosai de colère, les larmes coulaient sur mon visage, j'hurlai, je déteste mon père, je le hais ! Celle qui était sensé me remplacer ne se réveilla même pas. Mon père essaya de me mettre à la porte.

- Elilia, ta violence, je la hais, je te hais, tu as tué ma femme, Greya à ta naissance.

Tel un coup de foudre avait traversé mon corps, le temps s'était arrêté pour moi, je tremblais, pleurais... Je n'en croyais pas mes oreilles...

- L'autre Elilia a huit ans, lors de ton deuxième anniversaire, je suis allé l'adopter...

J'étais pétrifiée, pétrifiée d'horreur.

- Papa ...
- Ne m'appelle plus comme ça, je veux t'effacer de ma mémoire et vivre avec la nouvelle Elilia !
- Papa, je te hais !

Je courus jusqu'à la cuisine... J'ouvris un tiroir et pris une lame, celle avec laquelle j'ai menacé Sparky dans le temps.

- Elilia...Non....
- Si !!
- ELILIAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Ses cris ne se firent plus entendre, je l'avais tué, j'ai tué mon propre père. Pourquoi? Il m'avait accusé de la mort de ma mère, m'avait remplacée et oubliée alors que je l'attendais chaque jours au temple Féca. La colère avait pris le dessus sur moi. Je regardai alors l'autre Elilia qui dormait paisiblement...Je levai la lame au dessus de sa poitrine et je...

- ELILIA ARRÊTE !!

Je me retournai et je vis Feal et Jarjar à l'entrée de la maison, ils avaient tout vu. L'autre Elilia a fini par se réveiller et se mit à hurler après des miliciens qui arrivèrent très vite.. Ils m'emmenèrent à la milice d'Amakna. Je fis jugée par le frère du roi, Fallanster en lui-même... Jarjar et Feal ne purent rien empêcher, ils étaient dégoûtés.

- Un crime en votre si jeune âge? Vous êtes une Orpheline maintenant ! Cela veut donc dire, que vous serez enfermée à Amakna !


Chapitre neuf : Tout ça pour rien.


J'avais dix ans, c'était en 631, je fis jugée et enfermée pour meurtre. Je n'ai plus de parents... On me mit dans une cellule, seule... Pour combien de temps? Huit ans d'enfermement. Je ne vais pas vous raconter grand chose sur mon enfermement, c'est facultatif ainsi qu'inutile. Ma libération était pour le treize descendre 639. Ce dont je me souviens parfaitement, c'était les visites de Jarjar, il m'avait retrouvée, il ne m'abandonna pas.

- Jarjar?
- Feal devient quoi?
- Je ne sais pas, je ne l'ai plus revenu depuis.
- Je vois...

J'étais retournée chez moi pour rien, simplement pour découvrir une grande trahison ! Chaque jour dans ma cellule, je pensai à me suicider, à rejoindre ma mère. Jarjar me remontai le moral chaque jours. Un jour pendant mon enfermement, c'était le cinq maisial 637, J'avais quinze ans et jarjar en avait vingt. Il me prit la main à travers les barreaux, il m'a attirée au maximum contre lui, si les barreaux n'avaient pas été là, ça aurait été plus beau, il me prit dans ses bras du mieux qu'il pouvait, les barreaux entre-nous.

- Elilia, tu me manques, ta présence me manque, je te veux. Lors de ta libération, nous serons enfin heureux tous les deux.

Je rougis énormément et caressai sa chevelure blonde, sans rien dire.


Chapitre dix : Mes dix huit ans, une nouvelle vie !


De longues années se sont écoulées en prison, mais ce fut enfin le jour de ma libération . C'était le treize descendre 639, j'avais mes dix-huit ans. Je fus très heureuse de sortir de là ! Jarjar était présent lors de ma libération. Il m'invitai à manger chez lui, ce fut des cuisses de bouftou, ce que je préférais par dessus tout.

- Elilia, je suis heureux que tu sois enfin libre, que je puisse te serrer contre moi.

Il me bondit dessus comme animal chassant sa proie et m'entoura de ses bras, il me serra tellement fort que je cru m'étouffer.

- Te serrer contre moi...Et...

Il fixait mes lèvres, je le regardai dans les yeux sans rien dire,

- Elilia? Est-ce que je peux?
- Non, je ne peux pas....Désolée !


Je me suis enfuie et fermai la porte violemment et commençai à marcher sans but, du sud au nord, du nord au sud, ainsi de suite, je me promenais dans la cité d'Astrub. Je passai voir la prison, le zaap, j'avais vu beaucoup de monde. Lorsqu'une personne m'a complètement traversé l'esprit, de vue, un disciple d'iop vêtu de vert, ça ne court pas les rues ! J'ai tout de suite pensé à Theochaos. Cela dit, celui-là lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux, était-ce lui? Je voulu en avoir le cœur net, je le suivi de loin, sans me faire remarquer. Je remarquai qu'il avait de grandes ailes en bois sur le dos...Qu'est-ce que c'est que ça? Beaucoup de questions m'ont traversé l'esprit . Il finit par entrer dans une grande demeure, celle-ci avait deux portes, une allait sûrement au sous-sol, elle était verrouillée et l'autre porte où Theochaos était entré. Timidement, j'entrai sur la pointe des pieds, que pouvait-il avoir à l'intérieur? Méfiance. Paillasson sous mes pieds, il y avait beaucoup de gens dont certain disposaient des ailes en bois, certaines plus grandes d'autres plus petites que celles du iop vêtu de vert. Je fis mon premier pas dans cette maison que l'on appelle 'La maison des Mercenaires'. Je saluai chaque personne se trouvant dans la salle, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai questionné sur les 'ailes en bois'. Un disciple d'Eniripsa, pas beaucoup plus vieux que moi, m'interpella.


- Bonjour demoiselle, que désirez-vous savoir?
- Bonjour, j'aimerais savoir ce que c'est ?
- Les ailes que nous portons sur le dos?
- Oui, ça.
- Et bien, nous sommes des mercenaires, nous effectuons des contrats en échange de précieux Kamas.
- Je vois, et comment vous rejoindre?

Le disciple d'Eniripsa m'expliqua longuement, ses explications furent très claires .

- Tu veux bien arrêter de me vouvoyer ? M'avait-il chuchoter.
- Tu peux parler toi !
- Moi c'est Nephoriel, mais appelle-moi Neph, ça fait moins long.
- Je vois, moi c'est Elilia.

Je revus Theochaos dans la salle, bien sûr je suis allée lui parler, il me reconnut assez durement, mais nous sommes devenus amis. Depuis le quatorze descendre 639, je restai à la maison des Mercenaires chaque jours accompagnée de Nephoriel, il est vraiment super ! Et il me plait beaucoup. Lorsque je me suis mise à fréquenter les mercenaires, je ne revis plus jarjar , je dus l'oublier, malheureusement. Je me suis fait énormément d'amis chez les mercenaires et un peu d'ennemis, comme tout le monde.
Fripouille de nature, je m'amusai à ramasser des cailloux sur les sols des plaines de Cania pour les lancer sur Nephoriel. Ça ne lui plaisait pas trop, mais ça me faisait rire. Il a commencé à s'amuser aussi avec ça, quelques semaines après, il se vengeait. Les jours et les jours passèrent, tous plus amusants les uns que les autres chez les mercenaires. Un jour, Neph s'est approché lentement de moi et m'a tendu sa main, elle renfermait un magnifique cailloux en forme de cœur, qu'il est adorable ! Je gardai ce cailloux toujours sur moi, comme porte bonheur.
Les mercenaires ont organisé un bal de printemps avec buffet poisson et viande à la foire au trool, je m'y suis rendue avec Nephoriel, bien sûr. Nous avions dansé , c'était adorable, j'ai beaucoup aimé cette journée, il était collé contre mon corps et moi contre le siens, il ne cessait de me regarder dans les yeux qui pétillaient de bonheur, il souriait tellement ! Le bal fut clos par une élection du plus joli couple, de la plus belle danse mais je n'y ai pas participé . Il me donna timidement rendez-vous, à minuit, au-même endroit. J'ai accepté bien sûr. Après le bal, nous sommes retournés à la maison des mercenaires, tous les deux, tout en s'ennuyant mutuellement, pour jouer bien sûr.
Minuit arriva enfin... Nous nous sommes tous deux bien coiffés, et nous nous sommes retrouvés au même endroit où le bal s'est passé.
Il était heureux de m'y voir, et se coucha sur le sol, leva la tête et regarda les étoiles tout en dialoguant avec moi.

Tu sais Elilia, tu es aussi belle que le ciel, plus belle que tout être de ce monde entier.
-Tu trouves?
-Oui vraiment.
- Merci...
- Tu te souviens du cailloux que je t'ai donné?
- Oui, je le porte toujours.
- Il a une signification pour moi.
- Ha oui?
- Oui...Elilia...Tu me plais énormément et cette journée au bal … J'en ai le cœur net !
- Mmmmh????
- Je...Je..Je t'aime Elilia !
- Neph … ! T'es si...Si...Adorable ! Toi aussi tu me plais et …
- Chut n'en dis pas plus....
M'avait-il chuchoté après m'avoir si doucement embrassée.

- Neph ! Ecoute ! J'ai...Je..Je suis une meurtrière ! J'ai...
- Tu as quoi?
- J'ai tué mon père !!
- Je t'aime pour la femme que tu es, non pas pour celle que tu pourrais être.
- Mais tu pourrais quand même m'expliquer ce qu'il s'est passé ?

Je lui ai longuement expliqué l'histoire, que j'étais malheureuse étant jeune, que je vivais sans parents...

-Je te rendrais le bonheur que tu n'as pas pu vivre, je t'aime et je veux te voir heureuse.

Qu'est-ce qu'il est romantique. Après ça, j'ai emménagé chez lui, il habite à l'île d'Otomaï dans un arbre. C'est chou. Enfin bref.
Après ce moment de tendresse, nous dûmes retourner à la maison des mercenaires, lui pour faire son travail qui était d'informer les aventuriers et de noter leur contrat, et moi pour tenter de me faire recruter. Les mercenaires étaient ma première préoccupation jusqu'à ce que Neph' m'interpella dans le coin de la pièce de la maison des mercenaires.

- Ma chérie, tu peux venir chez moi ?
- Bien sûr, quand?
- Dans cinq minutes ! C'est important !
- D'accord.

Je pris donc le portail bleu au sud de la maison des mercenaires et me téléporta dans l'arbre de la canopée d'Otomaï, j'entrai dans sa maison et je le vis à genoux, une magnifique alliance à la main.

- Ma chérie, je te désire bien plus que tout être en ce monde des douze et je désire ta main, me la donnes-tu, jusqu'à la fin des temps?
- Pourquoi te contenter que de ma main alors que tu m'as toute entière pour toi.... !

Et c'est ainsi que moi et Nephoriel nous nous mariâmes ! C'était très joli, il y avait beaucoup de fées d'artifices et beaucoup de gens, l'ambiance superbe. Je suis fière d'être sa femme. Après avoir fait la fête, s'être amusé et tout ça, nous sommes retournés à la maison des mercenaires bien sûr ! Fallait que je reçoive un entretien .
Lorsque je vis un disciple de Féca coiffé d'une chevelure blonde, vêtu de bottes brunes et d'une tunique noire et jaune envoyer un tofu porteur de lettre dans ma direction.
Il était écrit, d'une écriture propre et soignée :

- Bonsoir à vous, gente demoiselle, recherchez-vous un groupe de personne s'entraidant, rigolant, poli, sans aucune prise de tête? Alors allez jetter un coup d'oeil dans nos bureaux ! Nous recrutons !

A cette lettre, je fus très interessée et je courus aussi vite jusqu'à vos bureaux et posa ma candidature, au sang de sanglier.

~ La jeune disciple de la déesse Féca signa de sa plus belle écriture à l'aide du sang de sanglier et y ajouta ~

N'oubliez jamais, derrière mon beau sourrire et mon visage angélique se cache une rebelle.
« Je ne tue pas à l'aide d'une arme, je suis bien pire que cela, j'anéantis mes adversaires de mes propres mains leur sang coulant sur mon si doux visage, retombant sur ma poitrine ainsi perlant sur le sol sans aucune sensibilité et aucune pitié...  »


Cordialement, Elilia.

[ / RP ]

[ HRP ] A noter que ce background n'est pas terminé, étant donné que la vie de ma jeune fécatte n'est pas finie. Je vous remercie ceux qui ont lu jusqu'au bout. [ /HRP ]
Elilia.
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